ProxyARP Subnetting HOWTO Bob Edwards, < Août 1997 Ce HOWTO explique l'utilisation d'un sous-réseau avec mandataire ( Introduction

Ce HOWTO explique l'utilisation d'un sous-réseau avec mandataire ( Ceci n'a de sens que si les machines sont reliées par Ethernet ou autres dispositifs de type Remerciements

Ni ce document, ni mon implémentation du mandatement ARP, n'auraient été possibles sans l'aide : d'Andrew Tridgell, qui a implémenté sous Linux les options de sous-réseau pour du mini-HOWTO du mini-HOWTO du code source et de la page de manuel de la commande Pourquoi utiliser un sous-réseau avec mandataire ARP ?

Les applications d'un sous-réseau avec mandataire ARP sont assez spécifiques.

Dans mon cas, j'avais une carte Ethernet sans-fil ISA 8 bits. Je voulais utiliser cette carte pour raccorder un certain nombre de machines. Après avoir écrit un pilote ( Dans la suite, j'appellerai Normalement, pour réaliser l'interconnexion, on pourrait : utiliser le logiciel IP-Bridge (voir le ou bien utiliser des sous-réseaux et un routeur pour transmettre les paquets entre les réseaux (voir le Dans mon cas, il n'était pas possible d'obtenir un nouveau numéro de sous-réseau, alors je voulais une solution qui permette aux machines du réseau 0 d'apparaître comme si elles étaient sur le réseau 1. C'est à cela que sert le mandatement ARP. D'autres solutions sont utilisées pour connecter d'autres protocoles (non-IP), comme Comment marche le mandatement ARP d'un sous-réseau ?

En fait, le mandatement ARP sert uniquement à faire passer les paquets du réseau 1 vers le réseau 0. Pour faire passer les paquets dans l'autre sens, on emploie le routage IP normal.

Dans mon cas, le réseau 1 possède un masque de sous-réseau à 8 bits Les numéros IP (au total 16) du réseau 0 apparaissent comme un sous-ensemble du réseau 1. Remarquez qu'il est très important, dans ce cas, de ne pas donner aux machines qui sont connectées directement au réseau 1 un numéro pris dans cet intervalle. Dans mon cas, j'ai ``réservé'' les numéros IP du réseau 1 qui se terminent par 64 à 79 pour le réseau 0. Les numéros IP qui se terminent par 64 et 79 ne peuvent pas être attribués à des machines : 79 est l'adresse de diffusion pour le réseau 0.

La machine A a deux numéros IP, l'un dans la plage d'adresses du réseau 0 pour sa vraie carte Ethernet ( Supposons que la machine C (du réseau 1) veuille envoyer un paquet à la machine B (du réseau 0). Comme le numéro IP de la machine B laisse croire à la machine C que B est sur le même réseau physique, la machine C va utiliser le protocole de résolution d'adresse ARP pour envoyer un message de diffusion sur le réseau 1, demandant à la machine qui a le numéro IP de B de répondre avec son adresse matérielle (adresse Ethernet ou MAC). La machine B ne verra pas cette requête, puisqu'en réalité elle n'est pas sur le réseau 1, mais la machine A, qui est sur les deux réseaux, la verra.

La première chose magique se produit maintenant, lorsque le code La machine C met alors à jour son cache ARP en y ajoutant une entrée pour la machine B, mais avec l'adresse matérielle (Ethernet) de la machine A (la carte Ethernet sans-fil). La machine C peut alors envoyer le paquet pour B à cette adresse matérielle (Ethernet), et la machine A le reçoit.

La machine A remarque que l'adresse de destination IP n'est pas la sienne, mais celle de B. Le code de routage du noyau Linux de la machine A essaie alors de faire suivre ce paquet vers la machine B en cherchant dans ses tables de routage pour savoir quelle interface contient le numéro de réseau de B. Quoi qu'il en soit, le numéro IP de B est valide aussi bien pour le réseau 0 ( C'est alors qu'un autre fait magique se produit : comme le masque de sous-réseau du réseau 0 a plus de bits à 1 (il est plus spécifique) que celui du réseau 1, le code de routage du noyau Linux va associer le numéro IP de B à l'interface du réseau 0, et ne va pas chercher à voir si il correspond à l'interface du réseau 1 (par laquelle le paquet est arrivé).

Maintenant la machine A doit trouver la ``vraie'' adresse matérielle (Ethernet) de la machine B (en supposant qu'elle ne l'a pas déjà dans le cache ARP). La machine A utilise une requête ARP, mais cette fois-ci le code La machine B reçoit le paquet de C (qui est passé par A) et veut alors envoyer une réponse. Cette fois, B remarque que C est sur un sous-réseau différent (le masque de sous-réseau 255.255.255.240 exclut toutes les machines qui ne sont pas dans la plage d'adresses IP du réseau 0). La machine B est configurée avec une route par défaut vers l'adresse IP de A sur le réseau 0, et envoie le paquet à la machine A. Cette fois-ci, le code de routage du noyau Linux de A trouve que l'adresse IP de la destination (machine C) est sur le réseau 1, et envoie le paquet à la machine C par l'interface Ethernet Des choses du même genre (mais moins compliquées) se produisent pour les paquets émis (ou reçus) par la machine A en direction (ou provenant) d'autres machines sur l'un ou l'autre des deux réseaux. De la même façon, il est évident que si une autre machine D du réseau 0 envoie une requête ARP concernant B sur le réseau 0, la machine A recevra cette requête sur son interface du réseau 0 ( Remarquez aussi que les machines B, C (et D) n'ont de spécial à faire, du point de vue IP. Dans mon cas, il y a un mélange de SUN, de MAC et de PC sous Windows 95 sur le réseau 0, qui se connectent toutes au reste du monde à travers la machine Linux A.

Pour finir, notez qu'une fois que les adresses matérielles (Ethernet) ont été trouvées par chacune des machines A, B, C (et D), elles sont placées dans leur cache ARP, et que les paquets suivants sont tranférés sans surcoût dû à l'ARP. Normalement, les caches ARP suppriment les informations au bout de 5 minutes d'inactivité. Installation du mandataire ARP de sous-réseau

J'ai installé le mandataire ARP du sous-réseau sur un noyau Linux version 2.0.30, mais il parait que le code fonctionne avec une version 1.2.x.

La première chose à noter est que le code ARP est en deux parties : une partie dans le noyau, qui envoie et reçoit les requêtes et les réponses ARP et met à jour le cache ARP, etc. ; l'autre partie est constituée de la commande Le premier problème que j'ai eu était que la commande La commande ftp.linux.org.uk:/pub/linux/Networking/PROGRAMS/NetTools/, fonctionne correctement, et contient de nouvelles pages de manuel Une fois muni d'une commande /etc/rc.d/rc.inet1 (pour la Slackware - c'est probablement différent pour d'autres distributions). Tout d'abord, il nous faut changer l'adresse de diffusion, le numéro de réseau, et le masque de NETMASK=255.255.255.240 # pour la partie hôte sur 4 bits NETWORK=x.y.z.64 # notre nouveau réseau # (remplacez x.y.z par votre réseau) BROADCAST=x.y.z.79 # pour moi. Il faut ensuite ajouter une ligne pour configurer la seconde interface Ethernet (après les chargements de modules qui sont éventuellement nécessaires pour lancer le pilote) :

/sbin/ifconfig eth1 Puis nous ajoutons une route pour la nouvelle interface :

/sbin/route add -net Et vous aurez sans doute besoin de changer la passerelle par défaut pour utiliser celle du réseau 1.

Arrivés à ce point, nous pouvons ajouter la ligne pour le mandatement ARP : /sbin/arp -i eth1 -Ds ${NETWORK} eth1 netmask ${NETMASK} pub Ceci demande à ARP d'ajouter au cache une entrée statique (`` L'option L'option Normalement, à ce point, si la machine est redémarrée, tous les machines du réseau 0 sembleront être sur le réseau 1. Vous pouvez vérifier que l'entrée de mandatement ARP de sous-réseau a été prise en compte correctement sur la machine A. Sur ma machine (j'ai changé les noms pour protéger les innocents) c'est : #/sbin/arp -an Address HWtype HWaddress Flags Mask Iface x.y.z.1 ether 00:00:0C:13:6F:17 C * eth1 x.y.z.65 ether 00:40:05:49:77:01 C * eth0 x.y.z.67 ether 08:00:20:0B:79:47 C * eth0 x.y.z.5 ether 00:00:3B:80:18:E5 C * eth1 x.y.z.64 ether 00:40:96:20:CD:D2 CMP 255.255.255.240 eth1 Vous pouvez aussi regarder le fichier /proc/net/arp, par exemple avec La dernière ligne est l'entrée de mandatement pour le sous-réseau. Les indicateurs De la même façon il est probablement prudent de vérifier que la table de routage a été remplie correctement. Voici la mienne (ici aussi, les noms ont été changés pour protéger les innocents) : #/bin/netstat -rn Kernel routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface x.y.z.64 0.0.0.0 255.255.255.240 U 0 0 71 eth0 x.y.z.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 0 0 389 eth1 127.0.0.0 0.0.0.0 255.0.0.0 U 0 0 7 lo 0.0.0.0 x.y.z.1 0.0.0.0 UG 1 0 573 eth1

Vous pouvez aussi regarder le contenu du fichier /proc/net/route (par exemple avec Remarquez que la première entrée concerne un sous-ensemble de la seconde, mais la table de routage les classe dans l'ordre des masques, et donc l'entrée Autres alternatives au mandatement ARP de sous-réseau

Dans la même situation il y a d'autres possibilités que le mandatement ARP de sous-réseau et celles que j'ai déjà mentionnées (utilisation d'un pont et routage direct) : `` Ceci améliore efficacement la sécurité des machines du réseau 0, mais cela signifie aussi que les serveurs du réseau 1 ne peuvent pas vérifier l'identité des clients du réseau 0 en se basant sur leur numéros IP (les serveurs NFS, par exemple, utilisent les noms IP pour contrôler l'accès aux systèmes de fichiers). Une autre possibilité serait un Utiliser le mandatement ARP sans sous-réseau. C'est tout à fait possible, cela signifie simplement qu'il faut créer une entrée individuelle pour chaque machine du réseau 0, au lieu d'une seule entrée pour toutes les machines (présentes et futures) du réseau 0. Il se peut que l' Autres applications du mandatement ARP de sous-réseau

Je ne connais qu'une autre application du mandatement ARP de sous-réseau, ici à l'Australian National University (ANU). C'est celle pour laquelle Andrew Tridgell a écrit, à l'origine, les extensions du mandatement ARP pour les sous-réseaux. Quoiqu'il en soit, Andrew m'informe qu'il y a, de fait, plusieurs autres sites dans le monde qui l'utilisent également (je n'ai aucun détail).

Á l'ANU, l'autre application concerne un laboratoire d'enseignement qui sert à apprendre aux étudiants comment configurer des machines pour utiliser TCP/IP, y compris pour configurer la passerelle. Le réseau utilisé est un réseau de classe C, et Andrew avait besoin de le découper en sous-réseaux pour des raisons de sécurité, de contrôle du trafic et la raison pédagogique mentionnée plus haut. Il l'a fait en utilisant le mandatement ARP, et a alors décidé qu'une seule entrée dans le cache ARP pour tout le sous-réseau serait plus rapide et plus propre qu'une pour chaque machine du sous-réseau. Et voilà. Mandatement ARP de sous-réseau !

Les corrections et les suggestions sont les bienvenues ! Copyright

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